Tout le monde en a parlé, tout le monde est au courant. Ce post n’est pas un scoop, il n’est rien d’autre qu’un hommage quasi-anonyme à un grand qui vient de nous quitter.
« Vertige de l’amour« , voilà bien une chanson qui m’a profondément marqué, je n’étais qu’un gamin et j’entendais « ce mec qui chantait mal » comme disaient les aficionados de la chanson franchouillarde de l’époque de ma province profonde. Les paroles de cette chanson résonnent toujours dans ma tête de boutonneux qui s’essayait à la gratte comme un con tout seul dans le coin de sa chambre en rêvant de poésie urbaine, de grattes déchirées sur des sentiments irréels copulant avec une mélodie du coeur. « Ce mec qui chantait mal » avait ce truc, ce machin qui te touche, cette pointe de génie que bien peu d’artistes « dits rock » ont ou peuvent prétendre avoir. Et cela dépassait le simple cadre de son songwritting brillant. Cette chanson fait partie de plusieurs autres qui m’ont probablement amené à ce que je suis, un battement d’ailes de papillon dans une vie entière. Mais des instants qui m’ont modelé, m’ont appris à aimer, à détester, à rire, à pleurer aussi. Et hier soir, j’avoue, j’étais vraiment triste. Putain encore un grand qui s’en va. Alain si la nuit je mens, c’est de ta faute et tu t’en laves les mains …
Adieu Alain et merci, toutes mes pensées pour tes proches !!