Il n’est pas tous les jours aisé de s’imaginer que cette chienne de vie soit rose. La solitude gagne de plus en plus de terrain. Quelle place puis-je prendre dans un cœur, dans la société, dans une relation de confiance ? Mystère … Le monde actuel nous surconnecte, on est tous en contact, en liaison directe avec la Terre entière. Le net et le monde des nouvelles technologies ont permis des échanges qui, il n’y a même pas trente ans, n’étaient que purs fantasmes. A l’ère du web 2.0, des messageries instantanées, du courriel, des blogs, du téléphone cellulaire, de Facebook et des réseaux scociaux en tout genre, j’ai quand même parfois l’impression de vivre sur une île déserte, comme Robinson en fait. Il m’arrive d’avoir le sentiment de mieux connaître une personne à l’autre bout du monde que certains proches. Mais voilà tous mes vrais amis ne sont pas forcément « connectés ». Et puis subitement plus un coup de fil, plus personne pour venir vous tendre la main. L’envie d’aller vers les autres tend à devenir également une chimère, un point de fermeture, un repli sur soi. Je finis par ne plus réellement savoir dans quel monde je vis. Qui sont mes amis ? Sont-ils des adresses ip ou des personnes réelles ? J’en vois déjà sourire : encore un geek perdu derrière son clavier, un no-life diront certains … possible mais non, je vous rassure, j’ai aussi, en temps normal, une vie sociale, pas toujours équilibrée certes mais une vie tout de même.Oui je suis fatigué, terriblement même depuis quelques mois. Le net avait donné un sacré bond à ma vie puis il m’a tout repris. J’ai ma revanche à prendre, j’essaie de me relever mais seul, cela m’est insupportable. Oui il y a des jours, j’ai envie de tout déconnecter et pas que mon laptop…
C’est comme un gros sentiment d’abandon, une grosse frustration. Ce n’est qu’en fait la plus grosse claque dans la gueule que j’ai reçue il y a quelque temps et dont je porte toujours les stigmates. Et comme ces dernières sont apparentes, c’est sans doute pour cela que je me renferme, que je me cache car oui j’ai honte. Honte d’être seul, honte de ne rien pouvoir offrir, honte d’être déprimé, honte de ne plus pouvoir montrer ce dont j’ai toujours été capable jusque là, honte de ne pas aimer ni d’être aimé, honte d’être moi tout simplement … La honte est un sentiment qui s’accorde très bien avec l’abandon. Mais Robinson a appris à survivre. Je vous rassure, je vais très bien quand même …Skullpat en mode Caliméro
Quelques liens :
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